Article 26 du règlement sanitaire départemental (RSD des Bouches-du-Rhône).
Présence d’animaux dans les habitations, leurs dépendances, leurs abords et les locaux communs.
Sans préjudice de l’application de la réglementation en vigueur, il est interdit d’élever et d’entretenir
dans l’intérieur des habitations, leurs dépendances et leurs abords, et de laisser stationner dans les
locaux communs des animaux de toutes espèces dont le nombre ou le comportement ou l’état de
santé pourraient porter atteinte à la sécurité ou à la salubrité des habitants ou de leur voisinage. Il est
de même interdit d’attirer systématiquement ou de façon habituelle des animaux, notamment les
pigeons et les chats, quand cette pratique est une cause d’insalubrité ou de gêne pour le voisinage.
Sans préjudice des dispositions réglementaires les concernant, les installations renfermant des
animaux vivants, notamment les clapiers, poulaillers et pigeonniers, doivent être maintenus
constamment en bon état de propreté et d’entretien 7 .Ils sont désinfectés et désinsectisés aussi.
Article 120 du règlement sanitaire départemental (RSD des Bouches-du-Rhône).
Jets de nourriture aux animaux.
Protection contre les animaux errants, sauvages ou redevenus tels. Il est interdit de jeter ou déposer
des graines ou nourriture en tous lieux publics pour y attirer les animaux errants, sauvages ou
redevenus tels, notamment les chats ou les pigeons ; la même interdiction est applicable aux voies
privées, cours ou autres parties d’un immeuble lorsque cette pratique risque de constituer une gêne
pour le voisinage ou d’attirer les rongeurs. Toutes mesures doivent être prises si la pullulation de ces
animaux est susceptible de causer un risque de contamination de l’homme par une maladie
transmissible.
Conclusion : Règlements sanitaires départementaux et chats errants.
Réponse du Ministère des solidarités et de la santé publiée dans le JO Sénat du 01/11/2018 - page
5575 pour la question écrite n° 06905.
Un extrait de la réponse :
Ces dispositions n'interdisent pas d'attirer les animaux lorsque cette pratique n'est pas cause d'insalubrité ou de gêne, ni de les nourrir en dehors des lieux publics. Elles peuvent être adaptées par les préfets qui arrêtent les RSD.
Dans la majorité des cas, un petit pigeon qui tombe du nid surtout les jours de pluie, a environ trois à
quatre semaines d'existence, condamné à rester au sol parce qu'il n'arrivera pas à remonter dans son
nid même s'il arrive à voleter et sera de suite abandonné par ses parents. Sa seule chance de survivre, est qu'une personne bien intentionnée le
récupère rapidement avant qu'il ne fasse attaquer par un chat ou écraser par un véhicule. Il suffit
donc d'être attentif en regardant un peu de partout pour en repérer un à secourir,
il faudra alors le prendre dans ses mains en lui caressant le bec avec le pouce pour le mettre en confiance.
Élever un petit pigeon reste une mission difficile parce qu'il est vraiment fragile et plus il est jeune
moins il aura reçu l'élément naturel indispensable transmis par les parents pour accroître son
équilibre biologique. Alors, ne pas essayer de le gaver dans le but de le faire vite grandir car c'est
inutile, il faut juste partir du principe que chaque jour de vie est un jour de gagné pour sa résistance
et être vigilant à son évolution.
Pour un très jeune pigeon de moins de 10 jours :
La première des choses à faire est de le maintenir constamment au chaud, le temps qu'il puisse réguler seul sa température, en utilisant une bouillotte, une bouteille d'eau chaude ou en mettant du riz dans
des chaussettes nouées et chauffées au micro ondes, puis l'installer à l'intérieur d'une petite corbeille en guise de nid en mettant à l'intérieur du papier essuie-tout
et le couvrir avec un tissu moelleux pour qu'il puisse s'y blottir et garder constamment sa température corporelle qui doit être à peu près de 40 degrés.
Son alimentation doit être adaptée exclusivement avec du Nutribird A21 qui est un produit qui répond aux besoins physiologiques pour l'élevage à la main de toutes espèces d'oisillons, le nourrir à partir de cinq ou six heures du matin toutes les deux ou trois heures jusqu'au soir le plus tard possible, en utilisant un capuchon de stylo billes dans lequel l'oisillon pourra plonger son bec ou bien se servir de la pointe de ses trois doigts. En donner très peu par repas jusqu'à que le jabot soit un peu gonflé et si on ne dispose pas de Nutribird, se dépanner très provisoirement avec du jaune d'œuf cuit dilué avec de l'eau bouillie pour éliminer les bactéries.
Le nourrir avec du Nutribird qu'on pourra remplacer avec de la pâtée aux œufs pour canaris quand il aura deux semaines, jusqu'à la fin du sevrage quand il aura un mois puis mettre des graines de canaris et de l'eau à disposition.
Surtout, ne pas utiliser une seringue ou la technique du biberon qui consiste à placer un bout de tissu percé, tenu par un élastique sur un tube.
Ce sont deux méthodes dangereuses avec un très grand risque d'étouffement et de noyade.
Il est nettement plus prudent de se servir du creux de sa main en fermant le poing, pour qu'il puisse plonger sa tête entre votre pouce et votre majeur.
Se placer à côté du robinet en laissant couler un filet d'eau tiède pour pouvoir régler la dilution de la pâtée dans sa main qui devra être très liquide.
Se rendre sur la page Âge pour déterminer son âge.
La première des choses à faire est de lui ouvrir le
bec pour voir s'il n'est pas atteint de candidose, dépôt blanchâtre appelé muguet à l'intérieur du bec
et de la gorge, puis lui donner un bain d'eau tiède dans lequel on peut ajouter un peu de vinaigre blanc pour
éliminer les éventuels parasites, le regarder sous tous les angles afin de vérifier que tout va bien et le
sécher délicatement avec le sèche-cheveux.
Son alimentation sera adaptée avec de la pâtée aux œufs pour canaris prête à l'emploi en utilisant de
la Gold Patee Canaris de chez Orlux Versele-Laga, la quantité par repas est environ d'une petite cuillère à
soupe de pâtée pour une cuillère à soupe d'eau chaude, à laisser reposer minimum dix minutes tout
en remuant régulièrement et faire attention que le mélange obtenu soit d'une texture onctueuse pour être
certain que ça ne puisse passer dans la trachée car la nourriture doit être avalée et ne pas restée dans le bec. Il est préférable de
commencer à lui en donner la moitié si il a moins de trois semaines car les parents nourrissent très
peu mais souvent. Le nourrir trois fois à quatre fois par jour, toutes les quatre heures quand le
jabot est vide.
A partir de trois semaines, on peut peut commencer à ajouter 1/3 de graines de canaris à la pâtée.
Attention :
Ne pas donner de sel à un pigeon parce que même s'il en a besoin à très faible dose, le jeter à même le sol ou l'ajouter dans l'eau de boisson, lui provoquera une intoxication,
des troubles du comportement, des paralysies et pourra même le tuer.
Mettre de l'eau à disposition pour qu'il puisse s'abreuver tout seul mais surtout ne pas plonger son
bec jusqu'aux narines pour éviter un risque de noyade, parce que les pigeons respirent par les
narines qui communiquent avec l'intérieur du bec par la fente palatine.
Un pigeon qui commence à entrouvrir le bec pour respirer, est un pigeon qui va sans doute mourir rapidement.
Dès qu'il aura quatre semaines quand il lui restera juste un peu du duvet jaune, le laisser s'alimenter en lui donnant exclusivement des petites graines avec de l'aliment complet graines céréales pour canaris de qualité Premium Vitakraft disponible en Hypermarché E.Leclerc pendant une semaine avant de lui mettre à disposition d'autres graines en complément,des graines pour pigeons, oiseaux du ciel ou pour tourterelles.
Pour un sauvetage concluant :Il lui faut une bonne alimentation en ajoutant également quelques miettes de pain tous les trois ou quatre jours pour l'apport de sel et qu'il est assez d'espace pour voler ainsi qu'un
fond de bassine d'eau à disposition pour le bain.
Le garder de préférence en compagnie d'un autre du même âge pour un meilleur épanouissement et
plus de facilité au quotidien, puisque la remise en liberté doit être envisagée dans un environnement
familier avec ses congénères pour qu'il puisse les suivre, les imiter et parfaire ainsi son
apprentissage.
Le dévouement doit être total parce qu'il faudra prévoir de le garder jusqu'à l'âge de trois mois avant de
le relâcher dans un groupe de pigeons, si on veut lui donner toutes ses chances de survivre.
Un véritable challenge qui mérite réflexion d'où l'intérêt d'entrer en contact avec quelqu'un qui pourra éventuellement prendre
le relais.