La roucoulade part du constat, que quand on trouve un pigeon en souffrance ou tombé du nid, on n'a pas d'autre choix, si on prend la décision de le ramener chez soi, que de faire des recherches sur internet et peut-être trouver à proximité de son domicile, la bonne âme parmi vous qui puisse intervenir dans les plus brefs délais pour lui donner une chance de survivre, alors parce que l'urgence n'attend pas, que toutes celles et ceux qui souhaitent aider, fassent de leur mieux.
Avertissement :
Nous n'engageons aucunement notre responsabilité pour les conseils que nous donnons juste à
titre indicatif pour répondre à l'urgence mais il est bien entendu que rien ne saura remplacer
l'expertise d'un vétérinaire aviaire. Ils sont basés sur la longue expérience personnelle d'un
passionné envahi par les pigeons malgré lui, qui a consacré beaucoup d'énergie à leur porter
secours avec des dizaines de pigeonneaux sauvés, élevés, entraînés à voler puis remis en liberté
et plusieurs qui ont dû rester en convalescence dont certains n'ont pu malheureusement se rétablir,
de quoi en tirer une formidable expérience aussi belle que triste parfois, à faire partager avec une
recette simple, un dévouement total, des nuits blanches et beaucoup de café.
Merci !
Ils vivent un véritable enfer à cause du manque de nourriture, d'un état de santé déplorable, des liens
sac-poubelle ou des cheveux qui traînent dans les rues qu'ils récupèrent pour faire leur nid et
qui s'enroulent puis s'incrustent autour de leurs pattes en provocant des nécroses ou des moignons en
guise de pattes, sans oublier certains automobilistes qui les écrasent sans aucune pitié, ainsi que
tous les actes de cruauté qu'ils subissent au quotidien.
Pourtant ils méritent notre attention parce que ce sont des oiseaux attachants, sensibles,
intelligents, sociables, affectueux avec des caractères différents et faciles à apprivoiser mais ce n'est
qu'après en avoir élevé un, qu'on commence à les regarder autrement tellement ils sont adorables.
Aucune crainte à avoir de toucher ou recueillir un petit pigeon chez soi parce qu'il n'y a aucun risque d'attraper une quelconque maladie tout simplement parce que seuls, les éleveurs d'oiseaux, les volaillers en milieu agricole ou les personnes travaillant en animalerie, peuvent être exposés à l'inhalation de protéines aviaires présentes dans les poussières de fientes séchées quand les locaux ne sont pas assez ventilés ou par manque d'hygiène stricte.
Malheureusement ce sont les responsables de certaines communes qui, autorisés à envisager des moyens de capture pour lutter contre la prolifération des pigeons à l'origine de nuisances diverses dès lors qu'ils ne constituent pas de mauvais traitements à animaux mais apparemment sans obligation de se soucier de leur devenir, font le choix par enjeu électoral de les exterminer dans d'atroces souffrances en justifiant leur acte de cruauté par de la prévention du risque sanitaire car ils seraient soi-disant porteurs de maladies.
En mettant en avant l'aspect sanitaire, ils se donnent le droit de massacrer des oiseaux inoffensifs parce que le pigeon biset est protégé par le code pénal contre la maltraitance envers les animaux puisqu'il est classé comme animal domestique par l'arrêté du 11 août 2006 fixant la liste des espèces, races ou variétés d'animaux domestiques, au lieu de réguler les naissances en installant un pigeonnier surtout quand on sait que les pigeons ont été de précieux messagers qui ont permis de sauver de nombreuses vies humaines pendant les guerres mondiales, alors quand les pigeons seront à nouveau d'un grand intérêt à la vie citadine comme pour la ville de Londres où certains d'entre eux sont équipés de capteurs pour analyser la qualité de l'air, ils auront enfin le droit de vivre en paix.